Pour François Coupry, ce n’est pas le réel qui engendre la fiction afin de se donner un sens, mais la fiction qui crée le réel afin de se donner une vérité, Francis Berthelot, LES TRANSFICTIONS, Folio SF.
Depuis La Promenade Cassée, on connait François Coupry, ses phrases qui dérapent pour inventer un autre monde
Claude Bonnefoy DICTIONNAIRE DES ECRIVAINS FRANCAIS CONTEMPORAINS
François Coupry est le conteur qui sait s’identifier aussi bien au taureau qu’au torero, Edmonde Charles-Roux, l’Express
Le Rire Du Pharaon est sans doute le plus fou des romans qui ossnt le plus, Francois Xénakis, Le Matin De Paris
François Coupry va encore plus loin que Stevenson, Françoise Ducout, Elle
Autant de joyeuses machines de guerre contre les manifestations de la sottise contemporaine, Patrice Delbourg
Francois Coupry n’hésite pas à évoquer le vrai pour éclairer le fictif, tandis qu’i recourt au fictif pour démasquer le vraie, Anne Bragance Le Monde
Dans la continuité de Lewis Carroll, Jean David
De somptueuses fables philosophiques, Jean Claude Bologne
Dans cette oeuvre les évidences naissent des paradoxes, Pierre -Robert Leclercq, Le Monde
Le Singe qui fait le Singe
Entretien avec Robert Deleuse, revue Roman, 1987
– Quand on entre dans l’univers matériel d’un écrivain, on s’attend à y trouver des monceaux de livres, des piles de feuilles tapuscrites, des cahiers de mots. J’aimerais que tu me fasses visiter ton « chez toi » en me parlant des objets qui t’entourent, qui ne sont pas des livres mais qui t’ont sûrement conduit aux livres et à ta réalité d’écrivain…
François Coupry : Alors commençons par le guignol. C’est un guignol que mon père m’a offert pour mes douze ans. Un vrai théâtre avec ses marionnettes, sa scène, ses statuts, ses décors. Et d’ailleurrs tu remarqueras l’étrange ressemblance qu’il y a entre le cadre de ce guignol et la jaquette de mon roman Avec David Bloom dans le rôle de David Bloom… Pendant deux ou trois ans, au collège, chez les jésuites, j’écrivais des pièces durant les cours, et le samedi soir je les montrais à mes parents. Je les faisais payer, ce qui est bien normal. Mais j’ai aussi joué des classiques, en entier, notamment Le bourgeois gentilhomme…